Le PILC-LEAD-TCHAD organise, du 7 au 8 juin 2023, un atelier de consultation des organisations féminines de la société civile. Le coup d’envoi de cette activité a été donnée, mercredi, au Cefod.
L’atelier de consultation regroupe les associations féminines et les Organisations non gouvernementales qui luttent contre les inégalités du genre. Selon la coordonnatrice du LEAD-TCHAD, Bénodji Collete, les inégalités du genre dans la société tchadienne empêchent la mise en œuvre des Objectifs de Développement du Durable. D’après elle, c’est pour lutter contre cela que le projet PILC-LEAD-TCHAD a été pensé. Cette initiative « consiste à mettre en œuvre un ensemble de programme pour lutter contre les inégalités du genre au Tchad », a-t-elle souligné . La présidente de la Celiaf, Yondamné Marie a fait un état des lieux des activités menées par les organisations de la société civile féminines pour réduire cette inégalité. Elle a fait comprendre que plusieurs actions ont été menées en faveur de la politique genre au Tchad. Evoquant ces actions, elle a indiqué que les OSC ont contribué à l’élaboration des textes , à impulser le gouvernement à voter des lois en faveur de la politique genre au Tchad et bien d’autres. Poursuivant son intervention, elle a également souligné que les OSC ont été mise à contribution pour les plaidoyers en faveur du Droit des femmes.
L’Ong Accra, invité à prendre part au lancement dudit atelier, a révélé à travers sa présentation, les initiatives prises par elle au Tchad en faveur des OSC féminines. Selon sa représentante, à travers le projet « le défi de la crise oubliée : les Organisations de société civile lutte contre les violences basées sur le genre », 124 projets ont été financés. L’objectif de ce projet est de contribuer à l’égalité homme –femme et à l’émancipation de la jeune fille au Tchad.
Le chef de la délégation de l’Union Européen? Kurt Cornelis a indiqué que cet atelier révèle toute son importance. Pour lui, c’est une lutte internationale. C’est pourquoi, il appelle à une synergie d’actions. Pour le représentant du ministre de la Prospective Economique et des Partenariats Internationaux, Barkaï Hamit, réduire ces inégalités est un processus qui nécessite beaucoup d’engagement. Il appelle pour sa part à la poursuite des efforts.
La représente de la ministre du Genre et de la Solidarité Nationale, Fatimé Djadala a indiqué que l’inégalité genre est un obstacle au développent. Pour elle, il y a beaucoup de défis à relever. Ces défis s’expriment en matière de respect des Droits de la femme, de la faible appréciation des textes juridiques. Selon elle, les obstacles sont aussi liés à la vulgarisation de ces textes. Cependant, elle confie qu’il manque également des ressources financières pour mettre en œuvre certaines actions tout en reconnaissant que les OSC féminines rencontrent beaucoup de difficultés sur le terrain.